Design avec FontForge

Un livre sur la création de polices à l'aide de FontForge

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Glossaire

A

Abjad

Abjad est le terme technique pour le type de système d’écriture utilisé par les langues sémitiques (hébreu, arabe, etc.), où il y a des glyphes pour toutes les consonnes, mais le lecteur doit être prêt à deviner quelle voyelle ajouter entre deux consonnes.

L’hébreu et l’arabe ont des signes de voyelles facultatifs et sont appelés abjads “impurs”. Le phénicien antique n’avait rien d’autre que des consonnes et un abjad “pur”.

Voir aussi: alphabet, abugida, syllabaire et l’article pertinent sur Wikipedia.

Abugida

Un abugida est quelque part entre un alphabet et un syllabaire. Les systèmes d’écriture indiens sont probablement les abugidas les plus connus.

Dans la plupart des abugidas, il existe des glyphes indépendants pour les consonnes, et chaque consonne est implicitement suivie d’un son vocale par défaut. Toutes les voyelles autres que la valeur par défaut seront marquées soit par des signes diacritiques, soit par une autre modification de la consonne de base.

Un abugida diffère d’un syllabaire en ce sens qu’il y a un thème commun aux images représentant une syllabe commençant par une consonne donnée (c’est-à-dire le glyphe pour la consonne), tandis que dans un syllabaire chaque syllabe est distincte même si deux de celles-ci commencent par une consonne commune.

Un abugida diffère d’un abjad en ce que les voyelles (autres que celles par défaut) doivent être marquées dans l’abugida.

Voir aussi: alphabet, abjad, syllabaire et l’article pertinent sur Wikipedia.

Accent

Voir Diacritiques

Ajustement à la grille

Avant que les glyphes TrueType ne soient rasterisés, ils passent par un processus d’ajustement à la grille où un programme minuscule (associé à chaque glyphe) est exécuté, ce qui déplace les points sur les contours du glyphe jusqu’à ce qu’ils correspondent mieux à la grille de pixels.

Alphabet

Un système d’écriture où il y a des glyphes pour tous les phonèmes — consonnes et voyelles semblables — et (en théorie de toute façon) tous les phonèmes dans un mot seront marqués par un glyphe approprié.

Voir aussi: abjad, abugida, syllabaire et l’article pertinent sur Wikipedia.

AAT (Apple Advanced Typography)

L’extension d’Apple aux polices TrueType de base. Comprend les substitutions contextuelles, les ligatures, le crénage, etc. Inclut également les polices déformables.

Approche droite

La distance horizontale de l’extrémité la plus à droite d’un glyphe à l’extrémité de la chasse du glyphe. Cela peut être positif ou négatif.

Approche gauche

La distance horizontale de l’origine d’un glyphe à son extrême gauche. Cela peut être négatif ou positif.

Ascendante

Le jambage sur une lettre minuscule qui s’étend au-dessus de la hauteur d’x. “l” a une ascendante.

Voir aussi hauteur d’x, hauteur de capitale, descendante, overshoot, ligne de base.

Classe d’ancrage

Utilisé pour spécifier les positionnement de signe sur base et les sous-tables GPOS cursives.

Ascent

Dans la typographie traditionnelle, l’ascent (en anglais) d’une police était la distance du haut d’un bloc de fonte à la ligne de base.

Sa signification précise dans la typographie moderne semble varier avec les différents définisseurs.

ATSUI

Le système typographique avancé d’Apple. Appelée également Apple Advanced Typography.

B

Bidi

Texte bidirectionnel. Il s’agit d’une section de texte contenant des écritures de gauche à droite et de droite à gauche. Texte en anglais citant l’arabe, par exemple. Les choses deviennent encore plus complexes avec des citations imbriquées. La norme Unicode contient un algorithme pour la mise en page du texte Bidi. Voir aussi: Boustrophédon.

Black letter (lettre noire)

N’importe quelle famille de polices basée sur l’écriture médiévale.

Voir aussi Gothique.

Bopomofo

Un alphabet chinois (mandarin) moderne (~ 1911) utilisé pour fournir la translittération phonétique des idéographes Han dans les dictionnaires.

Boustrophédon

Écriture à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ, allant de droite à gauche puis de gauche à droite. Les premiers alphabets (ancien cananéen, et les écrits grecs très anciens (et étonnamment, le fuþark) l’ont utilisé. Souvent, les glyphes de droite à gauche seraient des miroirs de ceux de gauche à droite. Pour autant que je sache, aucun système d’écriture moderne n’utilise cette méthode (ni OpenType ne le supporte). Voir également Bidi.

C

Cadratin

Le cadratin, en typographie, est une unité de mesure de longueur des espaces. Sa traduction anglaise em (de la lettre M) est utilisée comme symbole de l’unité. FontForge utilise le mot cadratin et unité-em avec la même signification.

Voir em, Unité em

Caractère

Un caractère est un idéal platonicien réifié en au moins un glyphe. Par exemple la lettre “s” est un caractère qui est réifié en plusieurs glyphes différents: “S”, “s”, “s”, “ß”, long-s, etc. Notez que ces glyphes peuvent apparaître assez différent les uns des autres, cependant, bien que le glyphe d’un signe intégral puisse être le même que le glyphe de long-s, ce sont en fait des caractères différents.

CFF (Compact Font Format)

Format de police le plus souvent utilisé dans les polices PostScript OpenType, mais il est valide même sans un wrapper SFNT. Il s’agit du format de police natif pour les polices dotées de charstrings PostScript Type2.

Chasse

La distance entre le début d’un glyphe et le début du glyphe suivant. Parfois appelée la largeur du glyphe. Voir aussi Chasse verticale.

Chasse fixe (monospace)

Une police dans laquelle tous les glyphes ont la même largeur. Celles-ci sont parfois appelés polices de machine à écrire.

Chasse verticale

Le texte CJC est souvent écrit verticalement (et parfois horizontalement), de sorte que chaque glyphe CJC a une chasse verticale ainsi qu’une chasse horizontale.

CID (Character Identifier)

Identifiant de caractère, un nombre. Dans certaines polices PostScript CJC, les glyphes ne sont pas nommés mais sont désignés par un numéro CID.

CJC

Chinois, japonais, coréen. Ces trois langues requièrent des polices avec un grand nombre de glyphes. Toutes les trois partagent un système d’écriture basé sur des idéogrammes chinois (bien qu’ils aient subi une évolution distincte dans chaque pays, en fait, les polices chinoises continentales sont différentes de celles utilisées à Taiwan et à Hong Kong).

Le japonais et le coréen ont également des syllabaires phonétiques. Les Japonais ont deux syllabaires, Hiragana et katakana qui ont environ 60 syllabes. Les Coréens ont un syllabaire, hangul avec des dizaines de milliers de syllabes.

CJCV

Chinois, japonais, coréen, vietnamien. Ces quatre langues nécessitent des polices avec un grand nombre de glyphes.

Codage

Un codage est un mappage à partir d’un ensemble d’octets sur un jeu de caractères. C’est ce qui détermine quelle séquence d’octets représente quel caractère. Les mots “codage” et “jeu de caractères” sont souvent utilisés de façon synonyme. La spécification pour ASCII spécifie à la fois un jeu de caractères et un codage. Mais les jeux de caractères CJC ont souvent des codages multiples pour le jeu de caractères (et plusieurs jeux de caractères pour certains codages).

Dans les cas plus complexes, il est possible d’avoir plusieurs glyphes associés à chaque caractère (comme en arabe où la plupart des caractères ont au moins 4 glyphes différents) et le programme client doit choisir le glyphe approprié pour le caractère dans le contexte actuel.

Condensée

Une police condensée est celle où l’espace entre les fûts des glyphes et la distance entre les glyphes eux-mêmes a été réduite.

Contrepoinçoin

Le contrepoinçon d’un glyphe est la partie blanche qui est totalement ou partiellement fermée. Les o et n ont tous deux des contrepoinçons. Le i et l n’en ont pas. Les e et le d ont tous deux des contrepoinçons. Le B a deux contrepoinçons.

Courbe (Spline)

La version originale anglaise de FontForge utilise le terme « spline » pour définir un segment de ligne courbe. En réalité, les splines utilisées dans FontForge sont des courbes de Bézier de deuxième degré (quadratique) ou de troisième degré (cubique) ou des clothoïdes de Raph Levien.

Pour éviter cette ambiguïté, la version française n’utilise que le terme “courbe”.

Courbe de Bézier ou splines de Bézier

Les courbes de Bézier sont décrites en détail dans la section Bézier du manuel principal (en anglais).

Crénage

Lorsque l’espacement par défaut entre deux glyphes est inapproprié, la police peut inclure des informations supplémentaires pour indiquer que, lorsqu’un glyphe donné (par exemple “T”) est suivi d’un autre glyphe (par exemple “o”), la chasse du “T” soit ajutstée d’un certain montant pour rendre l’affichage plus agréable.

À l’époque des fontes de métal, le métal devait être limé pour fournir un bon ajustement. Par exemple, le “F” avait eu un peu de métal enlevé de sorte qu’une lettre minuscule pouvait se blottir plus près de celui-ci.

Crénage par classes

Les glyphes de la police sont divisés en classes de glyphes et il ya une grande table qui spécifie le crénage pour chaque combinaison possible de classes. Généralement, cela sera plus petit que l’ensemble équivalent de paires de crénage car chaque classe contiendra plusieurs glyphes.

D

Descendante

Un jambage sur une lettre minuscule qui s’étend au-dessous de la ligne de base. “p” a une descendante.
Voir aussi Hauteurd’x, Hauteur de capitale, Ascendante, Overshoot, Ligne de base

Descent

Dans la typographie traditionnelle, la descent (en anglais) d’une police était la distance entre le bas d’un bloc de police et la ligne de base.

Son sens dans la typographie moderne est devenu moins précis.

Diacritiques

Beaucoup de langues utilisent des lettres qui ont des signes au-dessus ou en dessous d’eux ou même qui traversent les lettres. Ces signes sont appelées diacritiques. Ils sont également appelés «accents» bien que ce soit un terme moins précis. Voici quelques exemples de ces lettres: À à å Å Ü ü Ø ø Ç ç.

E

Écriture

Une écriture est un ensemble de caractères et ses règles associées pour mettre des caractères ensemble. Le latin, l’arabe, le katakana et le hanja sont tous des écritures.

Voir aussi Alphabet.

em

Une unité linéaire égale à la taille en points de la police. Dans une police de 10 points, le em sera de 10 points. Un em-space est espace blanc qui est aussi large que la taille en point. Un em-dash est une barre horizontale qui est aussi large que la taille en point.

Un em-square est un carré, un em de chaque côté. Dans la typographie traditionnelle (quand chaque lettre était coulée dans le métal) le glyphe devait être dessiné dans le em-square.

Empattement (Serif)

Il y a deux mille ans, quand les Romains gravaient leurs lettres sur des monuments de pierre, ils ont découvert qu’ils pouvaient réduire le risque de fissure en ajoutant des lignes fines aux extrémités des fûts principaux d’un glyphe.

Ces lignes fines ont été appelées empattements. Les premiers typographes les ajoutent à leurs fontes pour des raisons esthétiques plutôt que fonctionnelles.

A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les typographes ont commencé à concevoir des fontes sans empattements. Celles-ci ont d’abord été appelées grotesques parce que leur forme paraissait étrange. Elles sont maintenant généralement appelées sans-serif.

D’autres systèmes d’écriture (l’hébreu par exemple) ont leurs propres empattements. Les empattements hébreus sont assez différents des empattements latins, grecs ou cyrilliques car ils apparaîssent seulement au sommet des glyphes.

en

La moitié d’un “em”

Eth — Edh

L’ancienne lettre germanique “ð” pour le son (anglais) “th” (le son dans «this» — la plupart des anglophones ne sont même pas conscients que “th” en anglais a deux sons qui lui est associé, mais c’est le cas. Voir aussi Thorn.

Espace blanc

L’espace blanc d’un design de police comprend l’espace entre les lignes de texte, l’espace entre les lettres, l’espace inter-mot et les espaces à l’intérieur des lettres. C’est un terme large et englobant.

Étendue

Une police étendue est celle où l’espace entre les fûts des glyphes, et la distance entre les glyphes eux-mêmes a été augmentée.

Extremum (plurel: Extrema )

Un extremum est le point sur une courbe mathématique où la courbe atteint sa valeur maximale ou minimale. Sur une courbe continue, cela peut se produire aux extrémités ou à dx/dt=0 ou à dy/dt=0.

Dans le design de police, les extrema d’un glyphe sont les points les plus hauts et les plus bas du contour, ainsi que ses points les plus à gauche et les plus à droite. Il est important de s’assurer qu’un glyphe a des points sur la courbe à tous ses extrema, car cela simplifie le rendu du texte lorsque la police est utilisée.

F

Famille de fontes, ou Famille

Une collection de polices associées. Souvent incluant les styles réguliers, italiques et gras.

Fichier de fonctionnalité (feature file)

Il s’agit d’une syntaxe de texte conçue par Adobe pour décrire les fonctionnalités OpenType. Il peut être utilisé pour déplacer des informations de fonctionnalité et de lookup d’une police à l’autre.

Fonctionnalité (OpenType)

Lors de la création des fontes pour les écritures complexes (et même pour celles qui le sont moins), diverses transformations (comme les ligatures) doivent être appliquées aux glyphes avant de les afficher. Ces transformations sont identifiées comme fonctionnalités de fonte et sont étiquetées avec une balise de 4 lettres (OpenType) ou un identifiant de 2 chiffres (Apple). La signification de ces fonctionnalités est prédéfinie par Microsoft et Apple. FontForge vous permet d’étiqueter chaque lookup avec une ou plusieurs fonctionnalités lorsque vous le créez (ou plus tard).

Fonctionnalité/Paramètres (Apple)

Ceux-ci sont à peu près les équivalents des fonctionnalités OpenType décrit précédemment. Ils sont définis par Apple.

Fonte

Une fonte est l’ensemble des caractères correspondant aux mêmes caractéristiques de corps, graisse et italique au sein d’une même police. Donc plusieurs fontes peuvent être incluses dans une police de caractères.

La fonte est une collection de glyphes, généralement avec au moins un glyphe associé à chaque caractère du jeu de caractères de la fonte, souvent avec un codage.

Une fonte contient une grande partie des informations nécessaires pour transformer une séquence d’octets en un ensemble d’images représentant les caractères spécifiés par ces octets.

Dans la typographie traditionnelle une fonte était une collection de petits blocs de métal chacun avec une image gravée d’une lettre sur ceux-ci. Traditionnellement, il existait une fonte différente pour chaque taille de point.

Voir Police de caractères.

FreeType

Une librairie pour rasteriser les polices. Utilisé abondamment dans FontForge pour comprendre le comportement des polices TrueType et pour faire une meilleure rasterisation.

Fuþark (Futhark)

La vieille écriture runique germanique.

Fût

Le fût est la partie de la lettre qui est verticale. Les I et l sont tous composés de fûts, à l’exception des empattements. Le H se compose de deux fûts et d’une traverse. D’autres glyphes avec fûts comprennent B b F f K k P p R r 1 et 4.

G

Glyphe

Un glyphe est une image, souvent associée à un ou plusieurs caractères. Ainsi, le glyphe utilisé pour tracer “f” est associé au caractère f, tandis que le glyphe de la ligature “fi” est associé à f et i. Dans les polices latines simples, l’association est souvent de un pour un (il y a exactement un glyphe pour chaque caractère), tandis que dans les polices ou écritures plus complexes, il peut y avoir plusieurs glyphes par caractère (dans l’imprimerie de la Renaissance, la lettre “s” avait deux glyphes associés: le long-s qui a été utilisé initialement et médialement, et le court-s qui a été utilisé seulement à la fin des mots). Et dans les ligatures un glyphe est associé à deux ou plusieurs caractères.

Les fontes sont des collections de glyphes avec une certaine forme de correspondance entre les caractères et les glyphes.

Graisse

La graisse d’une police est l’épaisseur (sombre) des fûts des glyphes. Traditionnellement la graisse est nommée, mais récemment des nombres ont été appliqués aux graisses.

Nom Nombre
Mince 100
Extra-léger 200
Léger 300
Normal, régulier 400
Moyen 500
Demi-gras 600
Gras 700
Extra-gras 800
Noir 900
Extra-noir  
Ultra-noir  

Gras

Un style de police commun. Les fûts des glyphes sont plus larges que dans la police normale, donnant aux lettres une impression plus foncée. Le gras est l’un des rares styles LGC qui se transposent facilement à d’autres écritures.

Tables graphite

Graphite est une extension de TrueType qui intègre plusieurs tables dans une police contenant des règles pour la mise en forme contextuelle, les ligatures, le réordonnancement, les glyphes divisés, la bidirectionnalité, les diacritiques empilés, le positionnement complexe, etc.

Cela ressemble plutôt à OpenType — sauf que OpenType dépend des routines de mise en page de texte qui en savent beaucoup sur les glyphes impliqués. Cela signifie que les polices OpenType ne peuvent pas être conçues pour une nouvelle langue ou un nouvelle écriture sans avoir à expédier une nouvelle version du système d’exploitation. Alors que les tables Graphite contiennent toutes ces informations cachées.

La typographie avancée d’Apple offre une meilleure comparaison, mais les tables Graphite sont censées être plus faciles à construire.

SIL International fournit gratuitement un compilateur Graphite.

Grotesque

Voir aussi Sans-serif.

Gothique

Les moines allemands à l’époque de Gutenberg utilisaient un style d’écriture à lettre noire, et il copia leur écriture manuscrite dans ses caractères d’imprimerie. Les designers de police italiens (après que l’imprimerie s’étendit vers le sud) se moquèrent du style, préférant les designs de police laissées par les Romains. Comme terme de mépris, ils ont utilisé le mot gothique, le style des Goths qui ont aidé à détruire l’empire romain.

H

Han

Les caractères idéographiques utilisés en Chine, au Japon et en Corée (et, je crois, dans divers autres pays asiatiques aussi (Vietnam?)), tous basés sur le style d’écriture qui a évolué en Chine.

Hangul

Le syllabaire coréen. Le seul syllabaire (que je connais de toute façon) basé sur un alphabet — les lettres de l’alphabet ne paraissent jamais seules, mais seulement comme des groupes de deux ou trois qui forment une syllabe.

Hanja

Le nom coréen des caractères Han.

Hauteur de capitale

La hauteur d’une lettre majuscule au-dessus de la ligne de base (une lettre avec un sommet plat comme “I” par opposition à une avec une courbe comme “O”).

Voir aussi Hauteur d’x, Ascendante, Descendante, Overshoot, Ligne de base

Hauteur de fonte

À l’époque des fontes de métal, c’était la hauteur du morceau de métal — la distance de la surface d’impression à la plate-forme sur laquelle il reposait.

Hauteur d’x

La hauteur d’une lettre minuscule au-dessus de la ligne de base (avec un sommet plat comme “x” ou “z” ou “v” par opposition à une avec sommet courbé comme “o” ou une avec une ascendante comme “l”).

Voir aussi Hauteur de capitale, Ascendante, Descendante, Overshoot, Ligne de base.

Hints

Ceux-ci sont décrits en détail dans le manuel principal. Ils aident le “rasterizer” à bien dessiner un glyphe à de petites tailles en points.

Hints contradictoires

Si un glyphe contient deux hints où le point de départ ou de fin de l’un est dans la plage de l’autre, alors ces hints sont en conflit. Ils ne peuvent pas être actifs simultanément.

Hints fantômes

Parfois, il est important d’indiquer qu’un bord horizontal est bien horizontal. Mais le bord n’a pas de bord correspondant avec lequel faire un fût normal. Dans ce cas, un hint spécial est utilisé avec une largeur de -20 (ou -21). Un hint fantôme (ghost en anglais) doit se trouver entièrement dans un glyphe. Si il est en haut d’un contour, utilisez une largeur de -20, si il est au bas, utilisez -21. Des hints fantômes devraient également se trouver dans les BlueZones.
(La spécification mentionne également des hints fantômes verticaux, mais comme il n’y a pas de bluezone verticale, il n’est pas clair comment ils devraient être utilisés).

Hiragana

Un des deux syllabaires japonais. Le Hiragana et le Katakana ont les mêmes sons.

I

Idéogramme

Un caractère unique qui représente un concept sans l’expliquer. Généralement utilisé pour désigner les caractères Han (chinois).

Interligne

La distance entre les lignes successives d’une police.

Italique

Le style oblique d’une police, souvent utilisé pour mettre l’emphase.

L’italique diffère de l’oblique en ce que la transformation de la forme régulière à la forme inclinée implique plus que simplement incliner les lettres. Généralement, les minuscules a changent en a, les empattements sur les lettres minuscules comme i (i) changent, et la police gagne généralement un sentiment plus fluide.

J

Jamo

Les lettres de l’alphabet coréen. Celles-ci ne sont presque jamais seules, apparaissant généralement en groupes de trois dans une syllabe Hangul. Les Jamos sont divisés en trois catégories (avec un chevauchement considérable entre la première et la troisième), le choixong — consonnes initiales, les voyelles jungseong — médiales et les consonnes jongseong — finales. Une syllabe se compose en plaçant un glyphe de choixong en haut à gauche d’un em-square, un jungseong en haut à droite, et éventuellement un jongseong dans la partie inférieure du carré.

Jeu de caractères

Un jeu de caractères est un jeu de caractères non ordonné.

K

Kanji

Le nom japonais des caractères Han.

Katakana

Un des deux syllabaires japonais (modernes). Le Hiragana et le Katakana ont les mêmes sons.

Knuth, Donald

Un mathématicien qui en a eu tellement marre de la mauvaise composition dans les années 1970 & 80s qu’il a créé son propre système de design de police et programme de mise en page typographique appelé, respectivement, MetaFont et TeX.

L

Largeur

C’est un terme légèrement ambigu et parfois utilisé pour désigner la chasse (la distance entre le début du glyphe et le début du glyphe suivant), et parfois utilisé pour signifier la distance de l’approche gauche à l’approche droite.

Lémur

Un genre monotypique de primates prosimiens, qu’on ne retrouve plus qu’à Madagascar mais à l’origine (il y a environ 50 millions d’années) les membres de cette famille étaient beaucoup plus étendus.

Ligature

Un glyphe unique qui se compose de deux glyphes adjacents. Un exemple courant dans l’écriture latine est la ligature “œ” qui est plus agréable à l’œil que que la séquence.

Ligne de base

La ligne de base est la ligne horizontale sur laquelle les lettres (latines, grecques, cyrilliques) se trouvent. La ligne de base sera probablement dans un endroit différent pour les différentes écritures. Dans les écritures indiennes, la plupart des lettres descendent sous la ligne de base. Dans les écritues CJC, il existe également une ligne de base verticale généralement au milieu du glyphe. Les tables BASE et bsln vous permettent de spécifier comment les lignes de base des différentes écritures doivent être alignées les unes par rapport aux autres.

Voir aussi, Hauteur d’x, Hauteur de capitale, Ascendane, Descandante, Overshoot

Liste de noms

Un mappage à partir du point de code Unicode vers le nom du glyphe.

LGC

Latin, grec, cyrillique. Ces trois alphabets ont évolué côte à côte au cours des derniers millénaires. Les formes de lettres sont très semblables (et certaines lettres sont partagées). De nombreux concepts tels que “minuscules”, “italiques” s’appliquent à ces trois alphabets et à aucun autre. (OK, l’Arménien a aussi des lettres minuscules).

M

Machine à écrire

Voir Chasse fixe (monospace)

Machine d’état

Une machine d’état est un très petit programme simple. Ces programmes sont utilisés sur le Mac pour effectuer des substitutions contextuelles et le crénage. La boîte de dialogue de la machine d’état est accessible à partir d’Élément->Infos fonte>Lookups.

La “machine d’état” se compose d’une table d’états, chaque état à son tour se compose d’une série de transitions potentielles (aux mêmes ou différents états) en fonction de l’entrée. Dans les machines d’état dans les polices, la machine démarre dans un état spécial appelé état de démarrage et lit le flux de glyphe du texte. Chaque glyphe individuel provoquera une transition d’état. Lorsque ces transitions se produisent, la machine peut également spécifier des modifications du flux de glyphe (substitutions conditionnelles ou crénage).

Manyogana

Une ancienne écriture japonaise, ancestrale à l’hiragana et au katakana. Le Manyogana a utilisé le kanji pour ses sons phonétiques, et au fil des ans ces kanjis ont été simplifiés en hiragana et katakana.

Masques de Hint

À tout point donné sur un contour des hints ne peuvent pas entrer en conflit. Cependant, des points différents d’un glyphe peuvent nécessiter des hints contradictoires. Donc de temps en temps un contour va changer les hints qui sont actifs. Chaque liste de hints actifs est appelée un masque de Hint.

Matrice de bitmaps

Une taille particulière de police. Plus précisément, une matrice de bitmaps représente la taille en pixel de la police. Par analogie avec la typographie traditionnelle, les matrices sont de petits morceaux de cuivre rouge que l’on veut frapper avec les caractères qui ont été gravés en relief sur un poinçon. Tout comme les bitmaps qui sont de taille fixe (non vectorielle), de nouvelles matrices devaient être frappées pour créer des fontes de tailles différentes.

O

Oblique

Un style incliné de police, généralement utilisé pour l’accent.

L’oblique diffère de l’italique en ce sens que la transformation de la forme simple à la forme inclinée implique une déformation mathématique ou mécanique des lettres.

Ogham

La vieille écriture des inscriptions celtiques.

OpenType

Un type de police. OpenType est une tentative de fusionner postscript et TrueType dans une seule spécification. Une fonte OpenType peut contenir une fonte TrueType ou Postscript.

Une fonte OpenType contient les mêmes tables de données pour des informations telles que les codages qui étaient présentes dans les fontes TrueType.

Confusément, ce type est également utilisé pour désigner les tables typographiques avancées d’Adobe et de Microsoft (mais pas d’Apple) qui ont été ajoutées à TrueType. Ces tables comprennent des informations comme les ligatures contextuelles, le crénage contextuel, la substitution de glyphes, etc.

Et MS Windows l’utilise pour désigner une police avec une table de signature digitale ‘DSIG’.

Overshoot

Pour que la forme incurvée du “O” apparaisse à la même hauteur que le sommet plat du “I”, elle doit dépasser (ce qu’on appelle un “overshoot”) la hauteur de capitale ou la hauteur d’x, ou dépasser (ce qu’on appelle un “undershoot”) la ligne de base d’environ 3% de la hauteur de capitale ou de la hauteur d’x. Pour une forme triangulaire (telle que le “A”), le dépassement est encore plus grand, peut-être 5%.

Ces directives sont basées sur la façon dont l’œil fonctionne et les illusions d’optique qu’il génère selon Digital Formats for Typefaces, p. 26 de Peter Karow.

Le dépassement dépend également de la taille en point de la police, plus la taille est grande, plus le dépassement doit être petit. Généralement, les polices modernes seront utilisées à plusieurs tailles. Dans certaines familles de polices, il existe plusieurs faces pour les différentes tailles de points, et dans ce cas le dépassement va varier d’une face à l’autre.

Voir aussi Hauteur d’x, Hauteur de capitale, Ascendante, Descendante, ligne de base

P

Paire de crénage

Une paire de glyphes pour lesquel les informations de crénage ont été spécifiées.

Panose

Système de description des polices. Voir Panose Font Classification System Metrics Guide. Il existe également une extension appelée Panose 2.0.

FontForge ne connaît que le système de classification des polices latines. D’autres systèmes existent pour d’autres écritures.

Panse

La partie ronde de la lettre.

PfaEdit

C’est l’ancien nom de FontForge. La conception originale ne permettait d’éditer que des polices ASCII de type 1 (d’où le nom). Elle s’est rapidement métamorphosée au-delà de ce point, mais il a fallu trois ans pour renommer l’application.

Points fantômes

Dans une police TrueType, il y a quelques points ajoutés à chaque glyphe qui ne sont pas sur les contours qui composent le glyphe. Ces points sont appelés points fantômes. Un de ces points représente l’approche gauche, et l’autre la chasse du glyphe. Les instructions TrueType (hints) sont autorisées à déplacer ces points tout comme n’importe quels autres points peuvent être déplacés — changeant ainsi l’approche gauche ou la chasse. Les premières versions de TrueType n’incluaient que ces deux points fantômes, les versions plus récentes incluent également un point pour l’approche supérieure et un point pour la chasse verticale.

PCS

Plan complémentaire spécialisé (0xE0000-0xEFFFF) d’Unicode. Peu utilisé pour quoi que ce soit. Voir également

  • PMB: Plan multilingue de base (0x00000-0x0FFFF)
  • PMC: Plan multilingue complémentaire (0x10000-0x1FFFF)
  • PIC: Plan idéographique complémentaire (0x20000-0x2FFFF)

PIC

Plan idéographique complémentaire (0x20000-0x2FFFF) d’Unicode. Utilisé pour les caractères Han rares (la plupart ne sont plus d’usage courant). Voir également:

  • PMB: Plan multilingue de base (0x00000-0x0FFFF)
  • PMC: Plan multilingue complémentaire (0x10000-0x1FFFF)
  • PCS: Plan complémentaire spécialisé (0xE0000-0xEFFFF)

Pica

Une unité de longueur définie (aux États-Unis du moins) à 35/83 cm (ou environ 1/6 de pouce). Cela a été utilisé pour mesurer la longueur des lignes de texte (comme “30 picas et 4 points de long”), mais pas pour la mesure des hauteurs de police.

Dans la typographie de la Renaissance, avant qu’il y ait des points, les tailles de fonte ont des noms, et “pica” a été utilisé dans ce contexte: “Great Canon”, “Double Pica”, “Great Primer”, “English”, “Pica”, “Primer”, “Small Pica”, “Brevier”, “Nonpareil” et “Pearl” (chaque nom représentant une taille de police progressivement plus petite). Voir le spécimen de composition de fontes de Caslon sur Wikipedia. En France l’équivalent de ces tailles est: Gros-Canon (44 pt), Palestine (24 pt), Gros-Romain (18 pt), Saint-Augustin (14 pt), Cicéro (12 pt), Petit-romain (10 pt), Petit-texte (8 pt), Nompareille (6 pt) et Parisienne (5 pt)

Point

Un point est une unité de mesure. Il y avait (au moins) trois différentes définitions de “point” en usage avant l’avènement des ordinateurs. Celui utilisé dans le monde de l’impression anglo-saxonne était le “point pica” avec 72,27 points par pouce (2,85pt/mm), tandis que celui utilisé en Europe continentale était le point Didot avec 62 2/3 points par 23,566mm (2,66pt/mm ou 67,54pt/pouce) et les Français ont parfois utilisé le point médian (72,78 points par pouce, 2,86pt/mm).

Les points didot et pica étaient disposés de telle sorte que le texte à une taille en point donnée aurait approximativement la même hauteur de capitale dans les deux systèmes, le point didot avait un espace blanc supplémentaire au-dessus des capitales pour contenir les accents présents dans la plupart des écritures non-anglaise en latin.

Un effet secondaire intéressant d’une police conçue pour l’usage européen est d’avoir une plus petite proportion de cadratin vertical donné au corps de texte. Je crois que les polices informatiques ont tendance à ignorer cela, donc présumément les imprimantes européennes mettent plus d’espace en tête.

Autant que je sache, les ordinateurs ont tendance à travailler dans des approximations de points pica (mais c’est peut être parce que je suis aux États-Unis). PostScript utilise une unité de 1/72ème de pouce.

À l’origine les polices n’étaient pas décrites par taille en point, mais par nom. Ce n’est qu’en 1730 que Pierre Fournier créa le système de points pour spécifier les hauteurs des polices. Celle-ci fut plus tard améliorée par François-Ambroise Didot (d’où le nom du point). En 1878, le Chicago Type Foundry utilisa la première un système de points aux États-Unis. En 1886, le point américain a été normalisé — le pica a été défini comme étant 35/83cm, et le point pica défini comme étant 1/12ème de cela.

Point d’inflexion

Le point de la courbe où elle change de concave vers le bas à concave vers le haut (ou vice versa). Ou en termes mathématiques (pour les courbes continues) où d²y/dx²=0 ou infini. Les splines cubiques peuvent contenir des points d’inflexion, les splines quadratiques n’en ont pas.

Point Pica

Le point anglo-américain. Avec 72,27 points par pouce (2,85 pt/mm).

Police CID-keyed

Une police PostScript dans laquelle les glyphes sont indexés par CID et non par nom.

Police déformable

Voir Multi-maître

Police de caractères

Ensemble de glyphes, représentations visuelles de caractères d’une même famille, qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation de l’ensemble des caractères d’un langage, complet et cohérent. Une police de caractères peut donc inclure plusieurs fontes.

Voir fonte.

Polices multicouches

(Le propre terme de FontForge) Les polices PostScript type 3 et les polices SVG permettent plus de possibilités de dessin que les polices normales. Les polices normales ne peuvent être remplies que par une seule couleur héritée de l’environnement graphique. Ces deux polices peuvent être remplies de plusieurs couleurs différentes, être tracées, inclure des images, des remplissages de dégradé, etc.

Police multi-maître

Une police multi-maître est un schéma de police PostScript qui définit un nombre infini de polices associées. Plusieurs polices principales peuvent varier le long de plusieurs axes, par exemple vous pouvez avoir un multi-maîre qui définit à la fois des graisses différentse et des largeurs différentes d’une famille de polices afin de générer mince, régulier, demi-gras, gras, condensé, étendu , gras-condensé, etc.
Adobe ne développe plus ce format. Apple a un format qui a le même effet, mais n’a pas produit de nombreux exemples. FontForge prend en charge les deux.

PostScript

PostScript est un langage de mise en page utilisé par de nombreuses imprimantes. Le language contient les spécifications de plusieurs formats de police différents. Le manuel principal de FontForge contient une section décrivant comment PostScript diffère de TrueType.

  • Type 1: Il s’agit de l’ancienne norme pour les polices PostScript. Une telle police a généralement l’extension .pfb (ou .pfa). Une police de type 1 est limitée à un codage d’un octet (c’est-à-dire que seulement 256 glyphes peuvent être codés).
  • Type 2/CFF: C’est le format utilisé dans les polices OpenType. Il est presque identique à Type 1, mais a quelques extensions et un format plus compact. Il est généralement à l’intérieur d’un wrapper CFF, qui est généralement à l’intérieur d’une police OpenType. Le format de police CFF ne permet à nouveau qu’un codage de 1 octet, mais le wrapper OpenType étend cela pour fournir des types de codage plus complexes.
  • Type 3: Ce format permet un postscript complet dans la police, mais cela signifie qu’aucun hints n’est autorisé, de sorte que ces polices ne seront pas aussi jolies à de petites tailles en points. En outre, la plupart des rasterizers (écrans) sont incapables de les traiter. Une police de type 3 est limitée à un codage d’un octet (c’est-à-dire que seulement 256 glyphes peuvent être codés).
  • Type 0: Ce format est utilisé pour regrouper de nombreuses sous-polices (de Type 1, 2 ou 3) en une seule grande police avec un codage multi-octet, et a été utilisé pour les polices CJC ou Unicode.
  • Type 42: Une police TrueType enveloppée dans PostScript. En quelque sorte l’opposé de OpenType.
  • CID: Ce format est utilisé pour les polices CJC avec un grand nombre de glyphes. Les glyphes eux-mêmes sont spécifiés soit comme format de glyphe type1 ou type2. La police CID elle-même n’a pas de codage, juste un mappage de CID (un nombre) vers un glyphe. Un ensemble de fichiers CMAP externes est utilisé pour fournir les codages appropriés au besoin.

PMB (Plan multilingue de base)

Les premiers 65536 points de code d’Unicode. Ceux-ci contiennent la plupart des caractères ordinaires dans le monde moderne. Voir également

  • PMC: Plan multilingue complémentaire (0x10000-0x1FFFF)
  • PIC: Plan idéographique complémentaire (0x20000-0x2FFFF)
  • PCS: Plan complémentaire spécialisé (0xE0000-0xEFFFF)

PMC

Plan multilingue complémentaire (0x10000-0x1FFFF) d’Unicode. Utilisé pour les alphabets anciens et artificiels et syllabaires — comme Linéaire B, gothique et Shavian. Voir également:

  • PMB: Plan multilingue de base (0x00000-0x0FFFF)
  • PIC: Plan idéographique complémentaire (0x20000-0x2FFFF)
  • PCS: Plan complémentaire spécialisé (0xE0000-0xEFFFF)

Python

Un langage de programmation informatique qui met l’accent sur la lisibilité du code.

R

Référence

Une référence est un moyen de stocker les contours d’un glyphe dans un autre (par exemple en glyphes accentués). Parfois appelé composant.

Règle de remplissage de la tangente tournante (Non-Zero Winding Rule)

Pour déterminer si un pixel doit être rempli en utilisant cette règle dessiner une ligne d’ici à l’infini (dans n’importe quelle direction) et compter le nombre de fois que les contours traversent cette ligne. Si le contour traverse la ligne dans le sens horaire, ajoutez 1, si le contour croise dans le sens anti-horaire, soustrayez-en un. Si le résultat est différent de zéro, remplissez le pixel. S’il est zéro, laissez-le vide. Cette méthode est utilisée pour rasteriser les polices par TrueType et plus anciennes postscripts (avant version 2).

Voir aussi Règle de remplissage pair-impair.

Règle de remplissage pair-impair

Pour déterminer si un pixel doit être rempli à l’aide de cette règle, tracez une ligne du pixel à l’infini (dans n’importe quelle direction) puis comptez le nombre de fois où les contours traversent cette ligne. Si ce nombre est impair, remplissez le point, si il est pair alors ne remplissez pas le point. Cette méthode est utilisée pour les polices par les rasterizers postScript après le niveau 2.0 de PostScript. Voir aussi règle de la tangente tournante.

S

Sans Serif

Voir Empattement.

SFD (Spline Font Database)

Base de données SplineFont. Il s’agit du format propriétaire de FontForge pour représenter des polices. Les fichiers sont ASCII et vaguement lisibles, le format est décrit ici. Depuis le 14 mai 2008, le format a été enregistré avec l’IANA pour un type MIME: application/vnd.font-fontforge-sfd.
D’autres personnes utilisent l’acronyme ‘sfd’ aussi. (Malheureusement)

  • Tops-10, sur l’ordinateur Digital PDP-10 a utilisé sfd pour signifier “Sub File Directory”. Tops-10 a fait une distinction entre les répertoires de niveau supérieur (home), appelés “répertoires de fichiers utilisateur” et les sous-répertoires.
  • TeX l’utilise pour signifier “Sub Font Definition” où un fichier TeX sfd contient des informations sur la façon de diviser une grande police CJC ou Unicode en petites sous-polices, chacune avec un codage de 1 octet dont TeX (ou les versions plus anciennes de TeX) avait besoin.

SFNT

Le nom du format de police générique qui contient TrueType, OpenType, Apple bitmap only, X11 bitmap only, les polices ‘typ1’ obsolètes et les polices SING d’Adobe (et sans doute d’autres). Le format SFNT décrit comment les tables de polices doivent être disposées dans un fichier. Chacun des formats ci-dessus suit cette idée générale, mais inclut des exigences plus spécifiques (quelles tables sont nécessaires, et le format de chaque table).

Style

Il existe plusieurs variantes classiques d’une police. Dans probablement n’importe quel système d’écriture, l’épaisseur des fûts des glyphes peut varier, c’est ce qu’on appelle la graisse d’une police. Les graisses communes sont régulier et gras.

Dans les alphabets LGC, un style italique (ou oblique) a surgi et est utilisé pour mettre l’accent.

Les polices sont souvent compressées en un style condensé, ou élargi dans un style étendu.

Divers autres styles sont utilisés occasionnellement: souligné, barré, contour, ombre.

SVG

Scalable Vector Graphics (en français graphique vectoriel adaptable). Un format XML utilisé pour dessiner des images vectorielles. Il inclut un format de police.

Syllabaire

Un syllabaire est un système d’écriture phonétique comme un alphabet. Contrairement à un alphabet, l’unité sonore qui est écrite est une syllabe plutôt qu’un phonème. En japonais Katakana le son “ka” est représenté par un glyphe. Les syllabaires ont tendance à être plus gros que les alphabets (le Katakana japonais nécessite environ 60 caractères différents, alors que le Hangul coréen nécessite des dizaines de milliers).

Voir aussi: Abjad, Abugida, Alphabet et l’artice pertinent sur Wikipédia.

T

Table de périphérique

Un concept en OpenType qui vous permet d’entrer des réglages d’espacement adaptés à la rasterisation à des tailles de pixels particulières. Si une valeur de crénage qui fonctionne la plupart du temps conduit à une juxtaposition laide de glyphes sur une police de 12 pixels de haut, alors vous pouvez ajouter un réglage spécial à l’espacement qui est seulement applicable à 12 pixels (et un autre à 14 et 18, ou tout ce qui est nécessaire). Une fonctionnalité similaire est nécessaire pour les signes ancrés.

Tables OpenType

Chaque police OpenType contient une collection de tables contenant chacune certains types d’informations.

Tables TrueType

Chaque police truetype contient une collection de tables contenant chacune un certain type d’informations.

Taille en points

Dans la typographie traditionnelle une police de 10pt était celle où le bloc de métal pour chaque glyphe était de 10 points de haut. La taille en points d’une police est la distance minimale entre les ligne de base “sans plomb”.

Terminaison

La terminaison d’un glyphe est la partie où le tracé se termine. Le haut du f a une terminaison. Le s a deux terminaisons. Quand un glyphe a des empattements, les empattements sont considérés comme différents des terminaisons. Parce que le bas du f a un empattement s’il est dans un style serif, le bas n’est pas considéré comme une terminaison. Le bas des j et y sont cependant considérés comme des terminaisons. De même le 3 a deux terminaisons, une au sommet et une au bas. Le milieu est considéré comme une jointure plutôt qu’une terminaison. La classification de ces parties est peut-être plus déterminée par convention que par une logique stricte.

TeX

Un système logiciel de composition de documents.

Thorn

La lettre germanique “þ” utilisée en anglais comme consonne fricative dentale sourde “th” (comme dans le mot “thorn”). Je crois que c’est approximativement la même valeur sonore que Thêta en grecque. Actuellement une version corrompue de ce glyphe survit comme “ye” pour le “the”. Voir aussi Eth.

Traverse

Partie horizontale d’un caractère. Il y en a 3 dans la lettre capitale E.

True Type

Un type de police inventé par Apple et partagé avec Microsoft. Il précise les contours avec des courbes de Bézier de second degré (quadratique), contient des contrôles innovants pour le hinting, et une série de tables extensibles pour contenir toute information supplémentaire importante à la police.
Apple et Adobe/Microsoft ont étendu ces tables de différentes façons pour inclure des fonctions typographiques avancées nécessaires pour les écritures non latines (ou pour les écritures latines complexes).

Type 1

Un type de police PostScript.

Type 2

Un type de police PostScript utilisés dans les wrappers de polices OpenType.

Type 3

Un type très général de police PostScript.

Type 0

Type de police PostScript.

U

Unicode

Un jeu de caractères/codage qui tente de couvrir tous les caractères utilisés actuellement dans le monde, et beaucoup d’anciens aussi. Voir le consortium Unicode.

  • PMB: Plan multilingue de base (0x00000-0x0FFFF)
  • PMC: Plan multilingue complémentaire (0x10000-0x1FFFF)
  • PIC: Plan idéographique complémentaire (0x20000-0x2FFFF)
  • PCS: Plan complémentaire spécialisé (0xE0000-0xEFFFF)

Undershoot

Voir Overshoot.

UniqueID

Identifiant unique. Il s’agit d’un champ dans une police PostScript. Il a été utilisé à l’origine comme mécanisme d’identification unique de police. Adobe a décidé qu’il n’était pas suffisant et a créé le champ XUID (Extended Unique ID). Adobe a maintenant décidé que les deux sont inutiles.

Il existe un champ très similaire dans la table TrueType ‘name’.

Unité em

Dans une police vectorielle, le “em” est subdivisé en unités. Dans une police postscript il ya habituellement 1000 unités pour les em. Dans une police TrueType, il peut y avoir 512, 1024 ou 2048 unités. Dans une police Ikarus, il ya 15 000 unités. FontForge utilise ces unités comme base de son système de coordonnées.

Voir Cadratin

UseMyMetrics

C’est un concept truetype qui force la largeur d’un glyphe composite (par exemple une lettre accentuée) à être de la même largeur que la largeur d’un de ses composants (par exemple la lettre de base étant accentuée).

X

XUID

Extended Unique ID. Identifiant unique étendu dans une police PostScript. Maintenant quelque peu obsolète. Voir UniqueID.